taux d'humidité admissible dans les murs pour peindre

Comprendre le taux d’humidité admissible dans les murs pour peindre

Avant d’entamer des travaux de peinture sur un mur, il est essentiel de vérifier que le niveau d’humidité de celui-ci soit conforme aux recommandations. Un taux d’humidité trop élevé peut en effet entraîner des problèmes tels que des moisissures, des fissures ou encore une mauvaise adhérence de la peinture. Dans cet article, nous aborderons les différents aspects liés au taux d’humidité admissible dans les murs pour peindre, afin de garantir un résultat professionnel et durable.

Qu’est-ce que le taux d’humidité ?

Le taux d’humidité représente la quantité d’eau présente dans l’air à un moment donné, sous forme de vapeur. Il est exprimé en pourcentage et varie en fonction de la température et du lieu. L’humidité peut s’infiltrer dans les matériaux de construction, tels que les murs, entraînant ainsi divers problèmes.

Les conséquences d’un taux d’humidité trop élevé

Lorsque le taux d’humidité dépasse les niveaux recommandés, cela peut avoir plusieurs conséquences néfastes sur l’état général du bâtiment, notamment :

  • Détérioration de la qualité de l’air intérieur ;
  • Formation de moisissures et de champignons ;
  • Apparition de fissures dans les murs et plafonds ;
  • Risque de dégradation de la structure du bâtiment.

De plus, un taux d’humidité élevé peut également affecter le résultat final lors de l’application de peinture sur les murs. La peinture risque en effet de ne pas adhérer correctement aux surfaces humides, entraînant des problèmes tels que le cloquage, l’écaillage ou encore la décoloration au fil du temps.

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Taux d’humidité admissible pour peindre : ce qu’il faut savoir

Pour obtenir un résultat optimal lors de travaux de peinture, il est recommandé de s’assurer que le taux d’humidité des murs se situe entre 5 % et 10 %.

Cependant, cette valeur peut varier légèrement en fonction de plusieurs facteurs, tels que :

  • Le type de peinture utilisée (acrylique, glycéro, etc.) ;
  • La qualité de la surface à peindre ;
  • Les conditions climatiques du lieu où sont réalisés les travaux.

Certains fabricants de peinture proposent des produits adaptés à des taux d’humidité plus élevés, mais cela peut entraîner un coût plus important. Dans tous les cas, il est préférable de suivre les indications du fabricant concernant les conditions idéales d’application.

Comment mesurer le taux d’humidité des murs ?

Plusieurs méthodes permettent de déterminer le niveau d’humidité présent dans les murs. Voici les trois principales techniques :

Utilisation d’un hygromètre

Un hygromètre est un instrument qui permet de mesurer le taux d’humidité de l’air ambiant. Pour connaître l’humidité d’un mur, il suffit de placer l’appareil contre celui-ci et d’attendre quelques minutes que la mesure se stabilise. Les hygromètres sont disponibles en version analogique ou électronique ; cette dernière étant généralement plus précise.

Mesure à l’aide d’un humidimètre à contact

Cet appareil, également appelé psychromètre, fonctionne sur le principe de la condensation. Il est composé de deux thermomètres : un sec et un humide. En comparant la différence de température entre les deux, on obtient le taux d’humidité du mur.

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Le T660 est un appareil professionnel non destructif permettant de déterminer rapidement la répartition de l’humidité des matériaux jusqu’à 4 cm de profondeur.

Le test du film plastique

Cette méthode consiste à fixer un morceau de film plastique étanche (type cellophane) sur le mur à l’aide d’adhésif résistant à l’eau, puis à attendre 24 heures. Si de la condensation apparaît sous le plastique, cela signifie que le taux d’humidité est trop élevé pour peindre. Cette technique n’est pas aussi précise que les précédentes, mais elle peut être utile pour avoir une première idée du niveau d’humidité.

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Comment réduire l’humidité des murs avant de peindre ?

Si le taux d’humidité des murs dépasse les niveaux recommandés, il est essentiel de prendre des mesures pour le réduire avant d’entamer les travaux de peinture. Voici quelques conseils utiles :

  1. Aérer régulièrement : une bonne aération permet d’éviter la stagnation de l’humidité et favorise son évacuation à l’extérieur.
  2. Traiter les éventuelles infiltrations d’eau : si vous constatez que l’humidité provient d’une fuite, par exemple, il est nécessaire de réaliser les réparations nécessaires afin d’éliminer la source d’humidité.
  3. Utiliser un déshumidificateur : ces appareils sont conçus pour absorber l’excès d’humidité dans l’air, aider à assécher les surfaces et maintenir un taux d’humidité optimal.
  4. Appliquer un traitement spécifique contre l’humidité : certains produits disponibles dans le commerce peuvent aider à réduire l’humidité des murs en formant une barrière étanche à l’eau. Il est généralement conseillé de se renseigner sur la méthode d’application et les précautions d’emploi avant utilisation.
  5. Appliquer des solutions contre les remontées capillaires : Les remontées capillaires amènent à un niveau d’humidité importante au coeur des murs. La pose d’un inverseur de polarité électromagnétique permet de réduire le taux d’humidité contenu dans les murs sur une période de 12 à 24 mois.

En suivant ces recommandations, il devient possible de maîtriser le taux d’humidité des murs et ainsi obtenir un résultat professionnel lorsqu’il s’agit de les peindre. Il est toutefois important de veiller à choisir des matériaux de qualité et de suivre attentivement les instructions du fabricant pour garantir le succès de vos travaux.

Dernière modification il y a 2 ans par Hervé Le Penn

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